On observe au loin, un paysage urbain, qui de loin, se confond l'air de rien, aux couleurs douces, aux formes verticales, à la vue maniérée, d'un dandy qu'on empale. Aucune pollution, ne tache l'esthétisme, de ce paysage parfait, ivre de fétichisme, loin des vicissitudes, nous contemplateurs, sommes la perfection, de ce reflet rêveur. S'approchant des lieux, soulevant le voile, la réalité jaillit, maculant la toile, dégradant ainsi, ce beau narcissique, faisant oublier, cette pensée artistique. Certains paysages, transformés subitement, deviennent sans ambages, âpres et bruyants, décevant au plus haut, l’observateur-rêveur, cet être infini, humble et évocateur. Il se demande surpris, qui est-il, ce génie, pour que cette image, injustement réfléchie, ne le fasse plus rêver, mais désenchanter, car un moindre mal, pourrait le déniaiser. Inconscient, d'une victimisation de soi, bourreau imaginaire, déguisé de soie, sourd et aveugle, il se fait ainsi chaire, à la recherche vaine, d'un bouc émissaire. Renaissance fantasmée, l'intention est bien, décidément surannée, d’ennoblir l’ancien, éveillant en nous, ce nouvel apprenant, néologisme perdu, d'un verbe chancelant. Construite hâtivement, l'œuvre est érigée, pour être vue de loin, de la mer Egée, harmonie visuelle, conservatisme divin, qui ne saurait inclure, l'ensemble plébéien. Les riverains agressés vivent au quotidien, à l’ombre du monument, de cet art incertain, aboutissement d’un kitch, meublant un musée, labyrinthe sociétal, tel un crapaud enflé. L’architecte divin, étranger des riverains, visitant son œuvre, fier et souverain, y désire sans ambages, des autochtones nus, bonté, gratitude, et bonheur d'y être vu. Voyageurs aveugles, d'un monde aux aguets, tels des sourds criards, rudoyant le muet, voyeuristes bardes, qui ne souffriraient, d'une once de critique, d'un paysage vrai. L’architecture nouvelle, en toute réalité, n’est pas une œuvre faite, pour y habiter, mais pour notre dandy, y passant soulagé, et critiques d'arts, pour y être courtisés.